Espagne nous revoilà

Lundi 20 juin

Bye bye Claude, bon retour à Bruxelles, encore merci pour ces chouettes moments passés ensemble, pour cette excellente semaine en mer.

A Sotogrande, nous passons l’après midi avec la famille Hermans-Billiet, qui habite Tarifa et que nous n’avions que trop peu vus à l’aller. Lunch sur Teoula, ballade en mer, cours de paddling (Lisa en rêvait depuis notre dernière rencontre), plongeons dans la mer (brrrrr, vachement froide) et grandes papotes sous un soleil radieux. Emile retrouve son copain Idris, comme s’ils s’étaient quittés hier.

Cap sur Motril, une petite nav de nuit après cette bonne journée. Nous sommes contents de quitter Sotogrande, le port le plus cher depuis notre départ ! … et franchement pas terrible.

Moteur toute la nuit, la mer est d’huile, parsemée de déchets,  bouteilles plastiques flottantes, quel dommage.

Mardi 21 juin

Arrivée à Motril, tout petit port ou il y a tout juste une place pour nous. C’est galère pour trouver une voiture à louer, les deux/trois bureaux de location dans le coin ont fermé. Zut. Coups de bol, notre belle-sœur nous arrange un super plan : la voiture de sa sœur – qui justement est à Motril et justement n’en n’a pas besoin pendant une semaine. Merci Nath, merci Sophie!

On laisse Teoula et on part visiter Grenade. Ballades,  shopping, visite de l’impressionnante cathédrale, Plaza Neuva, l’Albaycin, tapas exquis dans la Calle Navas, le mirador, le Generalife, sans oublier bien sûr l’Alhambra et ses merveilleux jardins. Par ailleurs, et coups de chance, c’est la Fiesta del Corpus : défilé religieux et traditionnel très sympa avec ses géants qui donnent une gentille tape avec un bâton sur les têtes des plus petits, danseuses flamenco (ça commence à quatre ans), musiciens, chanteurs,  les enfants sont aux anges. La ville est fleurie, très animée, il y a beaucoup de touristes et d’ambiance, on y passe trois chouettes jours. Et on s’offre une petite soirée aux bains arabes, massages, hammam, endroit magique.

Ensuite, cap sur la Sierra Nevada, Alpujarra. Le calme s’installe, l’air est serein, il fait plus frais, tout est vert et fleurie. Nous passons par de très jolis villages aux maisons blanches, sillonnés de petites ruelles (un peu comme les villages italiens) : Lanjaron, Baibon, Capileira… On fait une bonne grande promenade de 3h30 passant par un petit village abandonné (Emile voit même une biche sortir d’une des ruines !), l’eau coule de la montagne, il fait de plus en plus chaud vers midi et nous apprécions l’ombre des arbres. Il y a une variété de fleurs incroyables, passant de la lavande aux fleurs de ronces, les fortitias, les coquelicots, les roses sauvages et toutes les autres dont j’avoue ne pas connaître les noms.  Quelle paix ici, on s’y installerait bien ! Mais non, hélas non, nos jours de congés sont comptés et on voudrait encore voir Barcelone.

Samedi 25 juin

On quitte le mignon petit port de Motril et on tombe sur une houle assez forte, qui s’intensifie d’heure en heure. Nous longeons la côte afin d’éviter les 25Kn de face en pleine mer et nous avançons péniblement au moteur. On frôle le mal de mer… heureusement que nous avons le Stugeron, qui nous sauve une fois de plus. Vers 18h, on décide de se mettre à l’abri dans le port d’Almerimar. Port moyen, mais excellent abris qui nous permettra d'avoir deux bonnes nuits de sommeil et un peu de plage et de far niente. 

Départ le lundi 27, à nous Barcelone !

Hélas non, le Dieu des vents en a encore décidé autrement. Bon, tant pis, on s'arrête dans une très chouette crique à Cabo de la Noa en espérant que ça tapera moins le lendemain. Mais le lendemain, ce n'est pas mieux. On modifie le planning et on décide de visiter Valence. Le port est énorme et bien organisé.

On se ballade dans la Cité des Arts et de la Science, le quartier moderne de Valencia. Ce ne sont que des bâtiments modernes, avec des points d'eau, des musées. Incroyable! On décide de visiter le musée des Sciences, quatre étages de connaissances scientifique, d'expériences sympa pour grands et petits dans lequel on passera plus de trois heures passionnantes. On arrive a avoir des tickets pour visualiser un film en 3D dans l'hémisphère et munis de nos super casques de traduction, nous tremblons devant une heure de film impressionant sur les dinosaures.

Shopping et ballade dans la veille partie de Valence le soir, les magasins ferment entre 19h et 22h00 ici, cool!

On quitte cette belle ville le 30 juin, pour se retrouver dans une mer d'huile, sans vent. Moteur donc, ainsi que toute la nuit. Il y a pas mal de trafic, beaucoup de cargos. Ensuite la meteo s'améliore, le vent se lève et on décide de continuer la route et de passer les deux caps plus difficiles. Cette fois, c'est fini l'idée de voir Barcelone, dommage.

Arrivée à Cadaquez le 2 juillet vers 21h. On se prend une bouée et on attend Olivier Verstraeten, qui vient avec les enfants. Ils sont en vacances dans les parages et passent leur dernière soirée avec nous à bord de Teoula! Grandes retrouvailles, soirée super sympa, Emile est ravi de revoir son pote Jules.

Le lendemain, on fête l'anniversaire de Denis dans un chouette petit resto Libannais "Canshelabi". Ballade dans ce village plein de charme, jolies petites ruelles, visite de la maison musée de Salvator Dali. Maison impressionnante, compliquée que l'on visite obligatoirement avec un guide. D'abord parce qu'elle est étroite et les pièces sont petites. Comme il y a du monde (On sent que c'est les vacances, il y a du monde partout) il faut des groupes de 7 pers. maximum. Ensuite elle est compliquée, donc il vaut mieux ne pas s'y perdre ou rater des pièces. Il y a pleins d'objets hétéroclites, qui ont servis d'inspiration pour ses tableaux. Dali a vécu un peu partout : en Belgique (hé oui, les peintres flamands), en Italie et longtemps aux States.